Pourtant, le 18 mars dernier, les choses étaient entendues : inactifs, sources de nuisances et empêchant le bon écoulement du flux piétonnier, ces petits magasins installés dans les années 1920 devaient disparaître de la place d’ici la fin 2016.
C’était sans compter la levée de boucliers suscitée par cette annonce. À grands coups d’articles de presse et de pétitions en ligne (qui réunit près de 6000 signatures), l’opposition à cette décision s’était rapidement structurée et avait trouvé un écho favorable dans l’opinion publique.
La concertation qui devait avoir lieu avec les propriétaires des kiosques s’est alors rapidement transformée en débat sur le maintien des ces maisonnettes crées au début du XXème siècle par l’architecte de la ville, Jean Montariol.
En tête de la fronde, les radicaux de gauche Pierre-Nicolas BAPT, Cécile RAMOS et Jean-Jacques ROUCH qui, avec d’autres défenseurs des fameux kiosques, devaient rencontrer le maire Jean-Luc MOUDENC et l’adjoint au commerce, Jean-Jacques BOLZAN, samedi 16 avril.
La réunion s’est faite dans un climat très constructif, je le souligne. Jean-Luc Moudenc et Jean-Jacques Bolzan ont été attentifs aux arguments développés dans les différentes pétitions. Au final, c’est l’intégralité des kiosques qui va être rénovée, explique Pierre-Nicolas Bapt, lundi 18 avril.
À l’issue de la rencontre du 16 avril, c’est finalement le maintien de la majorité des kiosques qui a été acté ainsi que leur rénovation. Seuls les deux plus proches de l’entrée du métro devront déménager pour dégager les abords du métro, dont la fréquentation devrait augmenter de manière significative avec la mise en service de la troisième ligne d’ici 2024.
Pour devenir quoi ?
Reste à savoir où les deux kiosques, vides d’activités commerciales, seront déplacés et quelles seront les services qu’ils accueilleront à l’avenir. Futures ramblas ? Parcs ? Seule certitude, la mairie a souligné qu’elle veilleraient à ce que ces kiosques ne soient pas vides.
Les radicaux de gauche avaient proposé de créer un point fixe de police municipale mais la municipalité n’a pas souhaité retenir l’idée. En revanche, une autre piste envisagée et proposée par le trio radical serait d’allouer un point de distribution touristique. « Ce serait en effet dommage de ne pas se brancher sur un flux aussi important de circulation qui représente tout de même presque 100 000 personnes par jour », argumente Pierre-Nicolas Bapt.
Des recherches d’activités et d’entrepreneurs seraient également en cours pour trouver une fonction aux deux kiosques déplacés. Pour les autres, l’avenir semble donc assuré.
depuis actu côté Toulouse